Le programme de Libres en littérature est consultable et téléchargeable en cliquant sur le visuel ou [ici]
Cette semaine
Rencontre avec
Olivier BRISSON
auteur du livre
Pour une psychiatrie indisciplinée
(éd. La Fabrique)
Vendredi 15 novembre, 18h30
Livres in Room à Saint-Pol-de-Léon
Présentation de la rencontre [ici]
Extraits : « Si les soignants et les professionnels accompagnants n’ont pas une certaine sensibilité envers ce qui se joue dans les marges, une certaine affection pour les modes de vie hors norme, alors ils deviendront sans aucun doute des redresseurs de conduite, des agents normalisants. » p. 95
« Si le diktat de la vie normale, de la vie normée, nous fait horreur au quotidien dans toutes ses dimensions, ayons le courage de nous tourner vers d’autres pratiques de vie pour inspirer nos pratiques de soins. » p. 203
Cette semaine
Rencontres avec
TREIZE
pour son premier livre
Charge
(éd. Pocket)
Jeudi 7 novembre, 18h
La Canopée à Ploërmel
Vendredi 8 novembre, 18h30
Les Déferlantes à Morlaix
Présentation des rencontres [ici]
Extraits : « Il ne s’agit pas de regarder les choix, on devrait toujours se rappeler que, suffisamment sous contrainte, on choisit de faire certaines choses. Les contraintes. On devrait n’avoir que ça à l’esprit pour discuter de santé mentale. » p. 31 (éd. La Découverte)
« La psychiatrie laisse aussi peu d’espace au chemin thérapeutique d’éclore qu’un champ de maïs d’agriculture intensive pollué d’engrais laisse de chances aux fleurs de pousser. Ça ne veut pas dire que c’est impossible, le vivant fait des miracles (…) » p. 110 (éd. La Découverte)
À écouter : un extrait de Charge et une mise en musique du poème Aux rats présenté dans Charge par TREIZE.
Cette semaine
Rencontre avec
Marion NAIL
pour sa bande dessinée Baby bleu (éditions Lapin)
Mardi 29 octobre à 18h
L’Ivresse des mots à Lampaul-Guimiliau
Mercredi 30 octobre à 19h
Gwennili au Faou
Pour lire la présentation de cette rencontre
cliquez [ici]
Extraits de Baby bleu, éditions Lapin, pages 9 et 10.
Cette semaine
RENCONTRE REPORTÉE
Joy SORMAN
pour son récit À la folie
(éd. J’ai Lu)Jeudi 24 octobre à 18h30
La Pluie d’été à Pont-Croix
Présentation de la rencontre [ici]
Extraits : « Il s’agit finalement de psychiatriser toute résistance, toute plainte, toute déviance, de médicaliser les conséquences destructrices de nos conditions de vie, les questions existentielles les plus fondamentales, quand elles devraient être traitées économiquement, socialement, politiquement. » p. 197 (À la folie, éd. Flammarion)
« (…) les mots ne sont pas si stabilisés, ils restent révocables (…) il y a ce mot : fou. (…) c’est le mot qui en contient mille autres (…) » p. 246 (À la folie, éd. Flammarion)
Rencontre avec
Julia DECK
pour ses romans
Viviane Élisabeth Fauville,
Le Triangle d’hiver, Ann d’Angleterre
(éd. Minuit et Seuil)
Vendredi 25 octobre à 19h
Le Tagarin à Binic-Etables-sur-Mer
Samedi 26 octobre à 18h30
De l’Encre à l’écran au Guilvinec
Présentation de la rencontre [ici]
Extraits : « Cela fait environ trois cent mille heures que vous apprenez à vous connaître (…) Ainsi, vous possédez de vous-même une certaine idée (…) de telle sorte que vous êtes non pas bien dans votre tête (…) mais comme à la maison dans votre crâne. Et voici que vous êtes contrainte d’en changer. » p. 74 (Le Triangle d’hiver, éd. Minuit)
« Mes livres se terminent toujours de manière incertaine. Je ne cherche pas la réponse (…) Je cherche la résolution, le point où la vague retombe pour donner naissance à une autre. Les réponses ne servent à rien, c’est l’artifice et la mort. » p. 237 (Ann d’Angleterre, éd. Seuil)
Crédits photographiques : Joy Sorman ©Pascal Ito (Flammarion) / Julia Deck ©Hélène Bamberger
Cette semaine
Rencontre avec
Isabelle PANDAZOPOULOS
pour son roman Les Sept maisons d’Anna Freud
(éd. Actes Sud)
Vendredi 18 octobre à 18h30
La Gède aux livres à Batz-sur-Mer
Pour lire la présentation de cette rencontre
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Extraits : « Pour Sophie (…) les fées étaient tellement nombreuses, joyeuses, émerveillées que pour la dernière née, Anna, il ne restait plus grand chose. La fée de la beauté fatiguée ou occupée ailleurs ou simplement de mauvaise humeur. Toujours est-il qu’il fallut la remplacer. La fée de l’imagination se portant volontaire, ce fut elle qui versa sur la petite Anna tout ce qui lui restait dans son sac. » p. 40
« Tu vas écrire aux amis de ton père (…) tu vas leur demander de t’accepter dans leur Société de psychanalyse, tu as traduit des textes depuis des années, tu connais tous les concepts (…) tu es née dans la psychanalyse, tu aimes cette science (…) tu vas leur écrire sans demander la permission, sinon ils vont continuer à ne pas te voir (…) » p. 58
(Les Sept maisons d’Anna Freud, éd. Actes Sud)
Crédit photographique : Arthur Lacomblez